Publié dans Société

Hausse des nouveaux cas de Covid-19 - Les lieux de dépistage introuvables ! 

Publié le vendredi, 25 novembre 2022

Le nombre de nouveaux cas de coronavirus à la hausse. D'après le bilan de la situation épidémiologique publié par le ministère de la Santé publique, datant du 12 au 18 novembre dernier, il est de 198, ce qui mène à 264 le nombre de cas actifs. 3 d'entre eux présentent une forme grave. Outre ces personnes testées positives, d'autres cas confirmés, suspects et des cas contacts circulent dans la communauté. Par ailleurs, d'autres épidémies ayant les mêmes symptômes que la Covid-19 apparaissent actuellement dans le pays.

La population est terrifiée. Elle vit dans une illusion et des rumeurs puisque les tests ne sont plus accessibles au grand public. Selon une information, les endroits où l'on peut faire des tests manquent, même dans la Capitale. D'après une mère de famille, son enfant a attrapé une grippe. Après avoir consulté un centre de santé et suivi un traitement approprié cette maladie, les malaises ne cessent d'augmenter. Le docteur l'a ainsi conseillé de faire un test de Covid-19 et le résultat a été positif. Et c'est aussi le cas pour beaucoup de personnes. 

Pourtant, la directrice régionale de la Santé à Analamanga a annoncé hier que le test est le seul moyen de savoir si un patient est atteint ou non de la Covid-19, mais aussi afin d'obtenir le traitement approprié et d'éviter un autre problème de santé dû à la négligence. « Nous encourageons tout un chacun à se rendre immédiatement au Centre de santé dès qu'il y a un signe suspect pour prévenir les complications », soutient la directrice. Mais la question est : où et qui devra faire les tests ? 

 

Cette responsable d'avancer que les stratégies déjà mises en place par le Gouvernement sont toujours en cours. Cela comprend la distribution de CVO et CVO+, le respect des barrières sanitaires comme le port de vêtements de protection dans les lieux surpeuplés, le lavage fréquent des mains à l'eau et au savon, la vaccination ainsi que la sensibilisation y afférente effectuée par le personnel de santé.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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